Quitter les sentiers battus à Copan au Honduras

Pourquoi ne pas mettre les voiles vers un pays d’Amérique centrale ? Il suffirait de fermer les yeux, prendre une grande respiration, puis pointer son doigt quelque part sur un planisphère…

En se livrant à ce petit jeu, il est tout à fait possible d’obtenir une bonne surprise comme… le Honduras ! La Republica de Honduras ne figure certes pas dans le palmarès des destinations les plus prisées, mais elle est parfaite pour quiconque ambitionne de voyager loin d’un tourisme quelque peu surfait. Bien qu’étant un des pays les plus déshérités d’Amérique centrale, le Honduras dispose de nombreuses richesses, qu’elles soient naturelles et culturelles. Barré au nord par la mer des Caraïbes, le Honduras comporte une pléiade d’îles et d’îlots.

« Gracias a Dios, salimos de estas honduras ! » (Christophe Colomb)

Jadis habité par des peuples autochtones tels que les Tolupanes, les Chortis ou encore les Lencas, le débarquement de Christophe Colomb à Trujillo à la suite d’une périlleuse tempête par un jour de l’an 1502 a radicalement changé la donne. A cette époque, le célèbre explorateur baptisa la région « Honduras ».

Copan et son site archéologique – visite en terres mayas

La mémoire collective a souvent tendance à se focaliser sur le site archéologique de Copan, et ce dès que l’on évoque la République du Honduras.

Anciennement, Copan fut une cité maya. Inscrites au patrimoine mondial culturel de l’UNESCO, les ruines de Copan se situent en pleine jungle. Culminant à 600 m et proche de la rivière éponyme, Copan foisonne de fabuleux vestiges. Découverte en 1570 par le conquistador Diego García de Palacio, Copan était envahi par une végétation luxuriante. Dès 1839, des fouilles très approfondies ont permis de mettre à jour pléthore de vestiges et d’en apprendre davantage au sujet des us et coutumes de la civilisation maya.

Les pionniers de l’astronomie

Copan est aussi un village aux maisons de style colonial. L’ancienne cité maya qui soit dit en passant est incontestablement l’une des plus belles d’Amérique centrale se trouve à environ 14 km de la frontière avec le Guatemala. D’aucuns n’hésitent pas à surnommer ce site archéologique : « L’Athènes du nouveau monde » ou « L’Alexandrie maya ». Les ruines de Copan comprennent 16 structures comportant une multitude de stèles finement ouvragées.

Les mayas se passionnaient pour l’observation des astres. D’éminents astronomes effectuaient des recherches très avancées. Ceux-ci ont découvert la durée d’un cycle lunaire qui a d’ailleurs été confirmée par nos astrophysiciens. L’abondance de stèles s’explique par le fait que les mayas sont à l’origine de « l’agenda sur pierre ». Chaque stèle représentait une unité de temps équivalente à deux décennies. Le bon état des stèles a été favorisé par un climat à la fois chaud et sec. Gran Plaza qui est la place majeure du site, abrite dix stèles sculptées et orientées vers le soleil. Celles-ci incarnent le roi arborant une barre-serpent lors d’une cérémonie. Il va sans dire que ce site archéologique maya permet de s’évader, mieux encore, il fait rêver petits et grands.

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